We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

J​é​sus de Carras

by Cochons de Chiens

supported by
/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €7 EUR  or more

     

1.
Chimiquement catho ou franchement casher Jésus de Carras poursuit son ascension Vers les pièces montées de ses illusions Tel Raël tu as vu le jour dans une impasse derrière Sueur, cuir, vaseline, à chacun sa Palestine Plus de compte à régler, plus de rêves à apaiser Tu peux rentrer chez toi pour ressusciter Les gaufrettes fourrées comme bon te semble Dans quelle bouche es-tu tombé Tu poursuis ton ascension Dans quelle bouche vas-tu tomber Vers les pièces montées de tes illusions Dans le temps additionnel de ton existence Des désirs qui répugnent à ta conscience Comme un testicule qui ne veut pas descendre sous-estimer sa force à ne plus rien prendre Les derniers cannibales se mettent en quatre pour te pourrir Cette conscience qui répugne à tes désirs Ils te brisent en une seule prise La version blue-ray de ta terre promise Jésus de Carras poursuit son ascension Vers les pièces montées de ses illusions Dans quelle bouche es-tu tombé Tu poursuis ton ascension Dans quelle bouche vas-tu tomber Vers les pièces montées de tes illusions
2.
Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence Les igloos en hiver, les cabanes au printemps Les cochonneries par lesquelles elle commence Les bandages, les attelles et les sangles Les champions de crache ou je t'étrangle Les molles coulées de crème sentimentale Les avalanches d'idées confites La vie réduite à sa dérive idiote Les querelles de cannibale Les flaireurs des parfums de son corps Les bougies pour les morts J'ai tout fait comme tout le monde Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence J'ai tout fait comme tout le monde Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence J'ai tout fait comme tout le monde... Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence Les igloos en hiver, les cabanes au printemps La menace d'un couteau du fond de mon enfance Entre les mains de prends garde et de fais attention Le troupeau par les cornes du sexe à sensations Baisser la tête puis hausser les épaules Négocier avec le maniaque qui gueule Dans le microphone de mon caleçon Les autres je ferai ce qu'ils feront Les tristes fils aux yeux noyés La cervelle transformée en lait caillé J'ai tout fait comme tout le monde Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence J'ai tout fait comme tout le monde Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence J'ai tout fait comme tout le monde... Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence J'ai tout fait...
3.
2083 03:40
De la pisseuse de salon à l'asocial mondain Les méchants ont des têtes de voisins On t'oublie invariablement Tu te souviens religieusement Tu sens toute la hauteur de tes attentes Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie Tu découvres que les météorites Les volcans en éruption, les tsunamis Les bombes humaines, les tremblements de terre N'attendent pas les pauses publicitaires Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie De la merde et des cris, de la fureur et des bruits Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie Tu respires de tous tes poumons Les lèvres pleines de mauvaises intentions Tu dis bonjour à la place de ta gueule Et merci à la place de connard Il faut faire sortir cette salope du placard Qui te bouffe les entrailles Une pince rouillée au milieu du ventre Comment faire vibrer ces cœurs si mal entraînés à battre Tous ces crétins inspirés par la maîtrise de leur corps Ils méritent la peine de mort, tout ça et plus encore Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie De la merde et des cris, de la fureur et des bruits Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie...
4.
Night vivant 04:03
Les pieds fendus, un T-shirt à tête de loup Je suis revenu, de mes décennies mourues Par les cornes des casques de mes Walkyries J'ai tout réduit à une assiette de charcuterie J'ai mangé des trucs qui avaient des parents En fusion avec des QI mammairement intelligents J'ai dansé sur de la musique de merde Dans des boites de merde Pour un public d'acariens J'ai salivé sur le chemin pour rien Coincé dans la jungle face à des filles armées jusqu'aux dents Pour passer du lavabo à la mer De la première gorgée au premier verre Pour passer du lavabo à la mer De la première gorgée au premier verre Pour passer de Carras à la Riviera De la langue à l'estomac Petit décor pour petit plaisir J'ai vu la toute puissance de mes désirs Dans le ciel de ma tête J'ai marché jusqu'aux toilettes J'ai jeté des hamburgers aux lions J'ai pissé sur d'autres abstractions J'ai joui encore plus fort Dans les bras d'un amour mort Dans les brumes électriques du Chat-Chatte Club J'aurais pu être son père Si un Pitbull n'avait pas squatté la chatte de sa mère Pour passer du lavabo à la mer De la première gorgée au premier verre Pour passer du lavabo à la mer De la première gorgée au premier verre Pour passer de Carras à la Riviera De la langue à l'estomac
5.
Personne pour m'en empêcher Au paranormal de m'essayer Que l'on te bichonne, que l'on me bouchonne Dur de garder en moi ni ton chaud ni ton froid Personne pour m'en empêcher Ni mon rat pressé d'embarquer Sur ton navire qui coule Semblant d'esprit sain dans un porcin Personne pour m'en empêcher, non, personne... Personne pour m'en empêcher Dans ma chambre froide Ton cercueil est vide Mon dressing est plein Je croyais être quelqu'un Ni ton client ni ton chien Mais j'étais plusieurs A tenir un bon quart d'heure Bassine en main Personne pour m'en empêcher, non, personne... Tous ces fantômes s'en foutent Que je crois encore en eux Mais j'irai les chercher Sur Google quand je rentrerai Personne pour m'en empêcher, non, personne... Personne pour m'en empêcher
6.
Moi je tripe sur le trip super héros Avec des pensées bien au dessus de mon niveau Qui ne craint rien pour ses côtelettes Comme un cochon oriental Des débuts tragiques Une identité secrète Des ennemis jurés Des os fracturés Et des contusions faciales Tous mes voyants clignotent avec résignation Sur des gros plans de pénétration Il me vient des pensées bien au dessus de mon niveau Pendant que je vide des verres sur mes incendies estivaux Mais elle redoute Les souris Les araignées Les chiens Les amanites Le cancer La mastectomie Les tasses ébréchées Les histoires de fantôme Les visions Les présages Les voyantes Les chroniques astrologiques Les eaux profondes Les incendies Et les inondations Mais elle redoute Le satanisme Les carnages Le softcore Les fastfoods Les guerres spatiales Les branlettes Les cochons Les aphtes Les éclairs Les grossesses nerveuses La rouille Les hôpitaux Les voitures Les avions Et le vieillissement
7.
Sixtine 03:02
Quand je me promène après minuit Quand c'est mal barré pour l'oubli Quand j'ai envi de me taper tout ce qui bouge Quand je fais mon casting sauvage Quand je rempli ma tête de châteaux en Espagne Quand je ronfle comme un ivrogne Quand j'ai l'esprit étroit et le cœur froid Quand je me fonds avec c'que je vois Quand sur le trottoir elles brillent de toutes leurs fesses Quand j'ai crevé sur ta voie express Quand cette chose en moi dégouline Quand je repeins le plafond de ta chapelle Sixtine Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais Tu nages dans un calcul à plusieurs variables Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais Tu colles mon nez sur les fesses du diable Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais Dans l'ordre alphabétique H vient toujours après C Quand j'y crois c'est déjà mort Quand tu brilles comme du phosphore Quand tu me rayes de ta mémoire Quand j'entends rien avant de te voir Quand ton hameçon s'est planté dans ma tête Quand je retourne au ventre de la bête Quand ma plomberie est à sec Quand tu es aussi sèche que du talc Quand j'aime les hôtesses en l'air Quand c'est tout le contraire de ce qu'il faut faire Quand j'adore quand tu parles mal Quand je glisse sur ta beauté bancale Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais Tu nages dans un calcul à plusieurs variables Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais Tu colles mon nez sur les fesses du diable Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais Dans l'ordre alphabétique H vient toujours après C Quand je me promène après minuit Quand c'est mal barré pour l'oubli Quand cette chose en moi dégouline Quand je repeins ta chapelle Sixtine
8.
Taxiderme 03:44
Comme un coquillage où jamais tu n'entendras la mer J'ai empaillé des empailleurs, j'ai calciné des incendiaires J'ai visé des orifices supérieurs Empaillé par le temps et les mues de serpent J'ai fait d'une mouche un éléphant Acceptable comme un ulcère, aimable comme une trahison Agréable comme un bourreau, charitable comme une extraction dentaire Avalé par la terre, calciné par les vers Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien... Du glacial au tropical, des escales incertaines Passé du cuir à la chaîne, des tables aux cloisons nasales Dans tous les camps concentration, de tous les parcs l'attraction La trajectoire des mecs de mon espèce... Avalé par la terre, calciné par les vers Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien... Affable comme un viol, calme comme un déchet toxique Incrusté comme un calcul, chic comme une épidémie... Avalé par la terre, calciné par les vers Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien Autant qu'un coup de révolver dans un cancer Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien...
9.
Tout seul au milieu d'immeubles éteints Ici, si tu ne cherches rien Les choses viennent à toi Pour t'étrangler de ses dix doigts Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a Pour chacun, le rêve américain, des indiens, on a Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a Pour chacun, de beaux assassinats Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a Le rêve américain, pour chacun de beaux assassinats Engagé dans la voie sombre, dans l'allée des ombres Du hip-hop de mauvaise augure De la baise en manteau de fourrure Avant de perdre un œil ou un doigt Ici les croyants brulent des croix Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a Le rêve américain, pour chacun de beaux assassinats Sans mobile apparent, sinon poussés par la peur Le sang cuit par les liqueurs Tes dents sont des cibles faciles Chez des indigènes nerveux Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a Le rêve américain, pour chacun de beaux assassinats Cernés par les espaces gorgés de rêves sécuritaires Ici, les croyants brulent des croix Traqués par des indigènes en proie aux fièvres Ici, les croyants brulent des croix Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule Ici, les croyants brulent des croix
10.
Les molles coulées de crème sentimentale Les avalanches d'idées confites La vie réduite à sa dérive idiote Les querelles de cannibale J'ai tout fait comme tout le monde Toujours dans l'attente de la dernière seconde J'ai tout fait comme tout le monde Baisser la tête puis hausser les épaules Négocier avec le maniaque qui gueule Dans le microphone de mon caleçon Les autres je ferai ce qu'ils feront Les bandages, les attelles et les sangles Les champions de crache ou je t'étrangle Les flaireurs des parfums de son corps Les bougies pour les morts J'ai tout fait comme tout le monde Toujours dans l'attente de la dernière seconde J'ai tout fait comme tout le monde
11.
En pilote de F1 En peignoir de satin Des trucs de boxeurs A grosses ceintures Me voir là où devrait se trouver mon cœur Me voir ailleurs Là où devrait se trouver mon cœur Me voir ailleurs Aboyer comme un routier Lacher son jus avarié Sur une mer de tatouages A la merci de son péage Me voir là où devrait se trouver mon cœur Me voir ailleurs Là où devrait se trouver mon cœur Me voir ailleurs Avant de bouffer toutes mes erreurs Dans la traversée de moi-même C'est quoi ton putain de problème ? Me voir ailleurs ? Des types qui font du rodéo Sur des ordres qui viennent d'en haut Me voir ailleurs En fou de Dieu, armé d'un flingue ou d'un couteau Me voir ailleurs Se branler le haricot sur des photos Me voir ailleurs Là où devrait se trouver mon cœur Me voir ailleurs
12.
Qui dit étude, dit travail Qui dit taf, te dit les thunes Qui dit argent, dit dépenses Qui dit crédit, dit créance Qui dit dette, te dit huissier Lui dit assis dans la merde Qui dit Amour ,dit les gosses Dit toujours et dit divorce... Alors on danse…, alors... Qui dit proches, te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seuls Qui dit crise, te dis monde, dit famine, dit tiers-monde Qui dit fatigue, dit réveil encore sourd de la veille Alors on sort pour oublier tous les problèmes Alors on danse…, alors... Alors on chante... Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ça ce serait la mort Qu'en tu crois enfin que tu t'en sors, quand y en a plus et ben y'en a encore Ça t'prends les trips, ça te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel, alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort... Alors on danse…, alors...… Alors on danse

about

J’en entends déjà qui ricanent, mais je ne vois pas au nom de quoi tu n’aurais pas ta place dans un corps de métier suffisamment élastique pour accueillir aussi bien Booba que Benjamin Biolay. Donc, tu es un groupe. A quelques détails près dont je n’aurais ici, ni la place ni la cruauté d’établir l’inventaire, tu interprètes de la chanson française. Comme une seringue, mais tu chantes. Bon on va dire que c’est l’intention qui compte, parce qu’en fait de valeur marchande, tu es en vente nulle part, ou presque !
Triste & brisé, il aurait probablement besoin de médicaments. Cet album qui va de déformations en malformations, sans doute capté par un preneur de son en coma éthylique, frôle des envies d’accident musical. Avec cet humour pourri qui ne passe pas, Cochons de Chiens, c’est un peu comme si on voulait se casser une jambe, comme un désir de détruire, comme un coquillage ou jamais tu n’entendras la mer.
Tu empailles des empailleurs, tu calcines des incendiaires, tu vises des orifices supérieurs. Que d’efforts pour introduire dans cet univers délirant & pas très rassurant, ta chanson française profondément ambivalente, à la fois pétrie de conventions & complice de ceux qui les ignorent.
C’est à croire que ce moignon sonore intitulé, Jésus de Carras, (pourquoi pas Judas de Carros?)aurait pu être financé par des mecs de cette espèce, à hauteur de 80% par des types en soutane portant à gauche mais votant à droite & à 20% par des homos n’ayant pas lâché l’affaire malgré ton hétérosexualité bornée.
Grâce au single Sixtine (du Raymond Bénabar en duo avec Olivia Ruiz encore plus délavé que l’original), tu aurais pu entrer directement et à la vitesse de la lumière en première place du Top albums. On comprend pas bien ce que ça raconte mais, on va dire qu’on s’en tape royalement. De toute façon, même si tu succombes aux exigences des nantis du compact disc, on sait bien que tu ne seras jamais de cette grande famille du showbizz dont tu rêvais tant qu’elle t’accorde l’adoption.

credits

released January 1, 2013

Xian & Gilles-Alien

license

all rights reserved

tags

about

Cochons de Chiens Nice, France

Originaire de Carras, ce band est né pour se mesurer à la somme de ses parties ou de ce qui les dépasse...
La pire chose qui puisse lui arriver, hormis de ne pas être compris, c'est... de l'être !

contact / help

Contact Cochons de Chiens

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Cochons de Chiens, you may also like: