1. |
Les colères inassouvies
03:38
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Pleine de colères inassouvies
Quel genre de bête, immonde je suis
Je meurs d’envie de le savoir
Tout prend son sens dans le miroir
Sans tambour, ni trompette
Débarquer & pourrir la fête
Dans ma longue vie sédentaire
Crevant à l’envie de déplaire
De tout exploit dépourvu
Un corps qui est une cause perdue
Son grand moment olympique
Claquer d’une crise cardiaque
Sans tambour, ni trompette
Débarquer & pourrir la fête
Aussi mauvais que l’herbe est verte
Débarquer & pourrir la fête
Salir ou lécher l’objet de son mépris
Quel genre de bête, immonde je suis
Tout désireux, d’offenser
Pas moyen, de m’arrêter
A part m’abattre, avec une balle
A coups de pelle, tuer l’animal
Comme un désir, de chair d’enfants
Commencer, le bain de sang
Sans tambour, ni trompette
Débarquer & pourrir la fête
Aussi mauvais que l’herbe est verte
Débarquer & pourrir la fête
Sans tambour, ni trompette
Boom, boom, boom, pouêt, pouêt, pouêt,
Débarquer & pourrir la fête
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2. |
Club house
03:38
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3. |
La légion des égarés
04:20
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La vieillesse, ça n’est pas pour les poules mouillées
A quelles atrocités vous êtes vous laissés aller
Tandis que vous gueulez, peu nombreux sont ceux
Qui trainent chez vous avec du sang bleu
Où va la douleur quand elle cesse ?
Disparait-elle, ou s’en va t’elle ailleurs ?
Pas à droite, pas à gauche, de biais par le travers
Elle attend dans le puits de votre faiblesse
Ça va faire mal, sacrément mal
Mais ça ne sert à rien, si ça ne fait pas mal
Ça va faire mal, sacrément mal
Mais ça ne sert à rien, si ça ne fait pas mal
Pour des filles avec un corps de chambre à coucher
Engagez vous dans la légion des égarés
Diriger sa vie comme un général sur une colline
Gérer ses injections de toxine
Ce qui s’en va, ce qui vient, ce qui reste
N’importe quel port dans une putain de tempête
La gueule de bois est une torture pour te faire avouer
Elle te torture davantage quand tu t’es confessé
Ça va faire mal, sacrément mal
Mais ça ne sert à rien, si ça ne fait pas mal
Ça va faire mal, sacrément mal
Mais ça ne sert à rien, si ça ne fait pas mal
La vieillesse, ça n’est pas pour les poules mouillées
A quelles atrocités vous êtes vous laissés aller
Pour des filles avec un corps de chambre à coucher
Engagez vous dans la légion des égarés...
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4. |
Vivre ou laisser mourir
03:15
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5. |
Beaucoup de coups
05:16
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Trop vieux pour ce qui reste de mes 20 ans
Pour le prophète niché dans le creux de mon pantalon
Trop vieux pour pisser contre le vent
Pour faire semblant d'être animé par autre chose que le pognon
Que l'on me porte comme un Pape dans les rues de Rome
Pour cracher tout mon barnum, petit dum dum ad infinitum
Des années de mues de serpent déchirées
Pour rester collé à ce tremplin doré
Dans le dure loi du moindre effort
Pour greffer un interrupteur dans mon crâne
Quand ça dégueule dans mes veines
Pour que ça démarre au ras bord, à l'autre bout de son corps
Prendre des risques sur la peau des autres
Pour faire d'une pierre beaucoup de coups
Prendre la crème sur le lait des autres
Pour faire d'une pierre beaucoup de coups
Trop vieux pour ce qui reste de mes 20 ans
Pour se dresser comme l'ornement d'un capot de Jaguar
Trop vieux pour pisser contre le vent
Pour le pogo, la gerbe, les crêtes oranges et la Valstar
Trop vieux pour cette chose longue et molle, pour baiser mon rock'n roll
Pour le prophète niché dans le creux de mon pantalon
Trop vieux pour ce qui reste de mes 20 ans, pour pisser contre le vent
Pour faire semblant d'être animé par autre chose que le pognon...
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6. |
Comme Capri
03:17
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Mon corps & mon esprit
N’ont plus le même, calendrier
Dans le ventre, un désagrément, familier
C’est fini, comme Capri
J’ai vendu mes cheveux au Diable
C’est mon point fort, je suis dispensable
Comme un idiot surpris par un crétin
Pour le rôle de sa vie, que d’auditions
Après d’interminables, répétitions
Finir dans un film d’horreur
A petit budget, si dépourvu d’instinct
Qu’avec l’odeur de sa peur
On se réserve le pire, pour la fin
Comme un idiot surpris par un crétin
Mon corps & mon esprit
C’est fini, comme Capri
J’ai vendu mes cheveux au Diable
Pour gambader gauchement sur le sable
Convaincu que j’atteindrais la mer
Ton continent pas encore découvert
Des rapaces sournois dans les cieux
Je ne suis que de la merde dans tes yeux
Rien qu’un plouc aux pieds de bouc
Comme un idiot surpris par un crétin
Pour le rôle de sa vie que d’auditions
Après d’interminables répétitions
Finir dans un film d’horreur
A petit budget, si dépourvu d’instinct
Qu’avec l’odeur de sa peur
On se réserve le pire pour la fin
Mon corps & mon esprit, n’ont plus le même calendrier
C’est fini, comme Capri
Mon corps & mon esprit, n’ont plus le même calendrier
C’est fini, comme Capri
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7. |
Sixtine
03:02
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Quand je me promène après minuit
Quand c'est mal barré pour l'oubli
Quand j'ai envi 'me taper tout ce qui bouge
Quand je fais mon casting sauvage
Quand je rempli ma tête de châteaux en Espagne
Quand je ronfle comme un ivrogne
Quand j'ai l'esprit étroit et le cœur froid
Quand je me fonds avec c'que je vois
Quand sur le trottoir elles brillent de toutes leurs fesses
Quand j'ai crevé sur ta voie express
Quand cette chose en moi dégouline
Quand je repeins le plafond de ta chapelle Sixtine
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu nages dans un calcul à plusieurs variables
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu colles mon nez sur les fesses du diable
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Dans l'ordre alphabétique H vient toujours après C
Quand j'y crois c'est déjà mort
Quand tu brilles comme du phosphore
Quand tu me rayes de ta mémoire
Quand j'entends rien avant de te voir
Quand ton hameçon s'est planté dans ma tête
Quand je retourne au ventre de la bête
Quand ma plomberie est à sec
Quand tu es aussi sèche que du talc
Quand j'aime les hôtesses en l'air
Quand c'est tout le contraire de ce qu'il faut faire
Quand j'adore quand tu parles mal
Quand je glisse sur ta beauté bancale
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu nages dans un calcul à plusieurs variables
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu colles mon nez sur les fesses du diable
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Dans l'ordre alphabétique H vient toujours après C
Quand je me promène après minuit
Quand c'est mal barré pour l'oubli
Quand cette chose en moi dégouline
Quand je repeins ta chapelle Sixtine
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8. |
Me voir ailleurs
02:35
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9. |
A Crocs
04:03
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L'obsession pour l'arrière train des biches
Entendre ce qui sort de sa bouche
Entrer à nouveau en ébullition
Pour des saletés qui n'osent pas dire leur nom
Un strip calibré peep show
De gros chiens qui ne sont que crocs
Qu'est-ce qui te bouffe le QI comme ça
Ton succès dans des têtes presque vides
Pleines à rabord seconde après seconde
Dans la fonte et la sueur
Mais vide de tout heure par heure
Une dureté dans toute cette mollesse
Le besoin d'honorer ses promesses
Qu'est-ce qui te bouffe le QI comme ça
Trouver enfin sa vraie proie
Plonger ses crocs dans sa chair
Déjà en train de devenir son père
Dans la discipline et le déni de soi
Bien fouiller la boite à déceptions
L'âge ne va que dans une seule direction
Qu'est-ce qui te bouffe le QI comme ça
Qu'est-ce qui te bouffe le cul comme ça
Sentir le parfum de ses fraises
Quand tu n'as faim que de graisse
Tomber sur son bourreau des toilettes
Sur la première à ne pas être satisfaite
L'obsession pour l'arrière train des biches
Entendre ce qui sort de sa bouche
Entrer à nouveau en ébullition
Pour des saletés qui n'osent pas dire leur nom
Fermer les yeux sur sa nature
Rien d'autre à faire que de les ouvrir
Patauger dans ses éclaboussures
Qu'est-ce qui te bouffe le cul comme ça...
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10. |
Hendrix dans mon cerveau
03:37
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Avec les excités de leurs exploits du jour
& du diable qui tourne autour
J’ai, poussé, un peu de travers
Sans regarder derrière
Pour faire un pas, en avant
Donner sur le champ
Le terrible présent
Le terrible ami, du coup suivant
Chuté lourdement, Pour avoir l’idée
Du poids, qu’on fait vraiment
Chuté lourdement, Pour avoir l’idée
De ce que le rouge, est au sang
Chuté lourdement
Pour une odeur, qui en domine tout autre
Chuté lourdement
Pour un seul modèle, le nôtre
Comme chez moi, rien n’est petit
dans la rave, de mon esprit
Hendrix, joue, dans mon cerveau
caniche enragé, pitt bull abricot
pour savoir arriver là-bas
tout la haut
pour pouvoir regarder en bas
du plus haut
Chuté lourdement, Pour avoir l’idée
Du poids, qu’on fait vraiment
Chuté lourdement, Pour avoir l’idée
De ce que le rouge, est au sang
Boire, m’a donné faim
Rien, ne me satisfait
Mais tout, me convient
Chuté lourdement, Pour avoir l’idée
Du poids, qu’on fait vraiment
Chuté lourdement, Pour avoir l’idée
De ce que le rouge, est au sang
Chuté lourdement
Pour une odeur, qui en domine tout autre
Chuté lourdement
Pour un seul modèle, le nôtre
Boire, m’a donné faim
Rien, ne me satisfait
Mais tout, me convient
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11. |
Déjà mort
05:12
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Des cranes rasés tuent le temps
S’écorcher, faire des gants, avec sa peau
Viser plus haut pour des seconds couteaux
La gueule pleine de couleuvres à croquer
Avaler tout ce qui nous chantait
Avec les morts
Mourir vivant, que vivre mort
Rester en arrière avec les morts, les mourants, les oubliés
Les espèces en voie de disparition, ceux qui ne savent pas s’adapter
Des rêves remplis de tranchées
De chevelure, de vêtements mutilés
Savoir faire de très beaux cadavres
Sortir de nos tombeaux comme Lazare
Remplir un bistrot de nos fantômes
Leur servir à boire AD INFINITUM
S’incruster en métastases au cul des caveaux
Comme un courant froid au fond d’un lac un peu plus chaud
Rester en arrière avec les morts, les mourants, les oubliés
Les espèces en voie de disparition, ceux qui ne savent pas s’adapter
Après la bombe, le gaz moutarde
Les arbres en planches, les animaux en viande
Si tu sais nager, alors tu sais couler
Satan doit nous sauver
Les vaincus ont toujours torts
Déjà morts
Rester en arrière avec les morts,
Mourir vivant, que vivre mort
Déjà Morts…
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12. |
Du mou sur la laisse
04:25
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Quand j'ondule de la toiture
Quand mes os se fissurent
Quand je tiens le loup par les oreilles
Quand je dérive dans ton sommeil
La chance me pisse dessus
Quand je me fais lécher par les lions
Quand j'ai les pupilles au bord de l'éjaculation
Quand je montre mon vrai visage
Quand je rentre le linge avant l'orage
La chance me pisse dessus
Quand je préfère des femmes à moitié mortes
Quand les yeux de la tête me sortent
Quand tu es aussi mouillée que le mois d'octobre
Quand je commence par perdre
La chance me pisse dessus
Quand tu m'enterre dans ton jardin
Quand tu démolis mon baratin
Quand tu lances des éclairs comme un flipper
Quand je sais que pour toi c'est never
Quand je laisse du mou sur la laisse
Qu'importe que ton beurre soit de la graisse
La chance me pisse dessus
Ta chance me pisse dessus
Quand j'ai goûté dans l'hiver
A l'acidité de ton printemps si vert
La chance me pisse dessus
Ta chance me pisse dessus
Quand je dois éplucher ta cervelle
Quand je reviens de ta mine de sel
Quand tu es la fraicheur et l'éclat d'une garce
Quand tu bouillonne et remonte à la surface
La chance me pisse dessus
Quand j'ai du sang de poulet dans les veines
Quand je sais bien que je suis à la traine
Quand ton vautour me bouffe le cerveau
Quand je rassemble enfin tous mes morceaux
La chance me pisse dessus
Quand je suis le sujet de tes absences
Quand tu cèdes à mes avances
Quand je détale comme un mouton devant une panthère
Quand je prends froid dans ton courant d'air
Quand je laisse du mou sur la laisse
Qu'importe que ton beurre soit de la graisse
La chance me pisse dessus
Ta chance me pisse dessus
Quand j'ai goûté dans l'hiver
A l'acidité de ton printemps si vert
La chance me pisse dessus
Ta chance me pisse dessus
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13. |
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Les molles coulées de crème sentimentale
Les avalanches d'idées confites
La vie réduite à sa dérive idiote
Les querelles de cannibale
J'ai tout fait comme tout le monde
Toujours dans l'attente de la dernière seconde
J'ai tout fait comme tout le monde
Baisser la tête puis hausser les épaules
Négocier avec le maniaque qui gueule
Dans le microphone de mon caleçon
Les autres je ferai ce qu'ils feront
Les bandages, les attelles et les sangles
Les champions de crache ou je t'étrangle
Les flaireurs des parfums de son corps
Les bougies pour les morts
J'ai tout fait comme tout le monde
Toujours dans l'attente de la dernière seconde
J'ai tout fait comme tout le monde
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Cochons de Chiens Nice, France
Originaire de Carras, ce band est né pour se mesurer à la somme de ses parties ou de ce qui les dépasse...
La pire chose qui puisse lui arriver, hormis de ne pas être compris, c'est... de l'être !
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