1. |
Jésus de Carras
04:19
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Chimiquement catho ou franchement casher
Jésus de Carras poursuit son ascension
Vers les pièces montées de ses illusions
Tel Raël tu as vu le jour dans une impasse derrière
Sueur, cuir, vaseline, à chacun sa Palestine
Plus de compte à régler, plus de rêves à apaiser
Tu peux rentrer chez toi pour ressusciter
Les gaufrettes fourrées comme bon te semble
Dans quelle bouche es-tu tombé
Tu poursuis ton ascension
Dans quelle bouche vas-tu tomber
Vers les pièces montées de tes illusions
Dans le temps additionnel de ton existence
Des désirs qui répugnent à ta conscience
Comme un testicule qui ne veut pas descendre
sous-estimer sa force à ne plus rien prendre
Les derniers cannibales se mettent en quatre pour te pourrir
Cette conscience qui répugne à tes désirs
Ils te brisent en une seule prise
La version blue-ray de ta terre promise
Jésus de Carras poursuit son ascension
Vers les pièces montées de ses illusions
Dans quelle bouche es-tu tombé
Tu poursuis ton ascension
Dans quelle bouche vas-tu tomber
Vers les pièces montées de tes illusions
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2. |
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Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence
Les igloos en hiver, les cabanes au printemps
Les cochonneries par lesquelles elle commence
Les bandages, les attelles et les sangles
Les champions de crache ou je t'étrangle
Les molles coulées de crème sentimentale
Les avalanches d'idées confites
La vie réduite à sa dérive idiote
Les querelles de cannibale
Les flaireurs des parfums de son corps
Les bougies pour les morts
J'ai tout fait comme tout le monde
Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence
J'ai tout fait comme tout le monde
Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence
J'ai tout fait comme tout le monde...
Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence
Les igloos en hiver, les cabanes au printemps
La menace d'un couteau du fond de mon enfance
Entre les mains de prends garde et de fais attention
Le troupeau par les cornes du sexe à sensations
Baisser la tête puis hausser les épaules
Négocier avec le maniaque qui gueule
Dans le microphone de mon caleçon
Les autres je ferai ce qu'ils feront
Les tristes fils aux yeux noyés
La cervelle transformée en lait caillé
J'ai tout fait comme tout le monde
Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence
J'ai tout fait comme tout le monde
Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence
J'ai tout fait comme tout le monde...
Qui me voit sait exactement ce qui m'attire dans l'existence
J'ai tout fait...
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3. |
2083
03:40
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De la pisseuse de salon à l'asocial mondain
Les méchants ont des têtes de voisins
On t'oublie invariablement
Tu te souviens religieusement
Tu sens toute la hauteur de tes attentes
Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie
Tu découvres que les météorites
Les volcans en éruption, les tsunamis
Les bombes humaines, les tremblements de terre
N'attendent pas les pauses publicitaires
Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie
De la merde et des cris, de la fureur et des bruits
Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie
Tu respires de tous tes poumons
Les lèvres pleines de mauvaises intentions
Tu dis bonjour à la place de ta gueule
Et merci à la place de connard
Il faut faire sortir cette salope du placard
Qui te bouffe les entrailles
Une pince rouillée au milieu du ventre
Comment faire vibrer ces cœurs si mal entraînés à battre
Tous ces crétins inspirés par la maîtrise de leur corps
Ils méritent la peine de mort, tout ça et plus encore
Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie
De la merde et des cris, de la fureur et des bruits
Papa n'est plus si fort, maman plus si jolie...
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4. |
Night vivant
04:03
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Les pieds fendus, un T-shirt à tête de loup
Je suis revenu, de mes décennies mourues
Par les cornes des casques de mes Walkyries
J'ai tout réduit à une assiette de charcuterie
J'ai mangé des trucs qui avaient des parents
En fusion avec des QI mammairement intelligents
J'ai dansé sur de la musique de merde
Dans des boites de merde
Pour un public d'acariens
J'ai salivé sur le chemin pour rien
Coincé dans la jungle face à des filles armées jusqu'aux dents
Pour passer du lavabo à la mer
De la première gorgée au premier verre
Pour passer du lavabo à la mer
De la première gorgée au premier verre
Pour passer de Carras à la Riviera
De la langue à l'estomac
Petit décor pour petit plaisir
J'ai vu la toute puissance de mes désirs
Dans le ciel de ma tête
J'ai marché jusqu'aux toilettes
J'ai jeté des hamburgers aux lions
J'ai pissé sur d'autres abstractions
J'ai joui encore plus fort
Dans les bras d'un amour mort
Dans les brumes électriques du Chat-Chatte Club
J'aurais pu être son père
Si un Pitbull n'avait pas squatté la chatte de sa mère
Pour passer du lavabo à la mer
De la première gorgée au premier verre
Pour passer du lavabo à la mer
De la première gorgée au premier verre
Pour passer de Carras à la Riviera
De la langue à l'estomac
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5. |
Parapsychonormal
02:50
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Personne pour m'en empêcher
Au paranormal de m'essayer
Que l'on te bichonne, que l'on me bouchonne
Dur de garder en moi ni ton chaud ni ton froid
Personne pour m'en empêcher
Ni mon rat pressé d'embarquer
Sur ton navire qui coule
Semblant d'esprit sain dans un porcin
Personne pour m'en empêcher, non, personne...
Personne pour m'en empêcher
Dans ma chambre froide
Ton cercueil est vide
Mon dressing est plein
Je croyais être quelqu'un
Ni ton client ni ton chien
Mais j'étais plusieurs
A tenir un bon quart d'heure
Bassine en main
Personne pour m'en empêcher, non, personne...
Tous ces fantômes s'en foutent
Que je crois encore en eux
Mais j'irai les chercher
Sur Google quand je rentrerai
Personne pour m'en empêcher, non, personne...
Personne pour m'en empêcher
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6. |
Super nerveuse
03:31
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Moi je tripe sur le trip super héros
Avec des pensées bien au dessus de mon niveau
Qui ne craint rien pour ses côtelettes
Comme un cochon oriental
Des débuts tragiques
Une identité secrète
Des ennemis jurés
Des os fracturés
Et des contusions faciales
Tous mes voyants clignotent avec résignation
Sur des gros plans de pénétration
Il me vient des pensées bien au dessus de mon niveau
Pendant que je vide des verres sur mes incendies estivaux
Mais elle redoute
Les souris
Les araignées
Les chiens
Les amanites
Le cancer
La mastectomie
Les tasses ébréchées
Les histoires de fantôme
Les visions
Les présages
Les voyantes
Les chroniques astrologiques
Les eaux profondes
Les incendies
Et les inondations
Mais elle redoute
Le satanisme
Les carnages
Le softcore
Les fastfoods
Les guerres spatiales
Les branlettes
Les cochons
Les aphtes
Les éclairs
Les grossesses nerveuses
La rouille
Les hôpitaux
Les voitures
Les avions
Et le vieillissement
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7. |
Sixtine
03:02
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Quand je me promène après minuit
Quand c'est mal barré pour l'oubli
Quand j'ai envi de me taper tout ce qui bouge
Quand je fais mon casting sauvage
Quand je rempli ma tête de châteaux en Espagne
Quand je ronfle comme un ivrogne
Quand j'ai l'esprit étroit et le cœur froid
Quand je me fonds avec c'que je vois
Quand sur le trottoir elles brillent de toutes leurs fesses
Quand j'ai crevé sur ta voie express
Quand cette chose en moi dégouline
Quand je repeins le plafond de ta chapelle Sixtine
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu nages dans un calcul à plusieurs variables
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu colles mon nez sur les fesses du diable
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Dans l'ordre alphabétique H vient toujours après C
Quand j'y crois c'est déjà mort
Quand tu brilles comme du phosphore
Quand tu me rayes de ta mémoire
Quand j'entends rien avant de te voir
Quand ton hameçon s'est planté dans ma tête
Quand je retourne au ventre de la bête
Quand ma plomberie est à sec
Quand tu es aussi sèche que du talc
Quand j'aime les hôtesses en l'air
Quand c'est tout le contraire de ce qu'il faut faire
Quand j'adore quand tu parles mal
Quand je glisse sur ta beauté bancale
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu nages dans un calcul à plusieurs variables
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Tu colles mon nez sur les fesses du diable
Mais toi tu es ce glaçon qui ne fond, qui ne fond jamais
Dans l'ordre alphabétique H vient toujours après C
Quand je me promène après minuit
Quand c'est mal barré pour l'oubli
Quand cette chose en moi dégouline
Quand je repeins ta chapelle Sixtine
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8. |
Taxiderme
03:44
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Comme un coquillage où jamais tu n'entendras la mer
J'ai empaillé des empailleurs, j'ai calciné des incendiaires
J'ai visé des orifices supérieurs
Empaillé par le temps et les mues de serpent
J'ai fait d'une mouche un éléphant
Acceptable comme un ulcère, aimable comme une trahison
Agréable comme un bourreau, charitable comme une extraction dentaire
Avalé par la terre, calciné par les vers
Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien...
Du glacial au tropical, des escales incertaines
Passé du cuir à la chaîne, des tables aux cloisons nasales
Dans tous les camps concentration, de tous les parcs l'attraction
La trajectoire des mecs de mon espèce...
Avalé par la terre, calciné par les vers
Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien...
Affable comme un viol, calme comme un déchet toxique
Incrusté comme un calcul, chic comme une épidémie...
Avalé par la terre, calciné par les vers
Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien
Autant qu'un coup de révolver dans un cancer
Ce que possèdent les autres ne m'enlève rien...
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9. |
Rêve sécuritaire
03:09
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Tout seul au milieu d'immeubles éteints
Ici, si tu ne cherches rien
Les choses viennent à toi
Pour t'étrangler de ses dix doigts
Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a
Pour chacun, le rêve américain, des indiens, on a
Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a
Pour chacun, de beaux assassinats
Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a
Le rêve américain, pour chacun de beaux assassinats
Engagé dans la voie sombre, dans l'allée des ombres
Du hip-hop de mauvaise augure
De la baise en manteau de fourrure
Avant de perdre un œil ou un doigt
Ici les croyants brulent des croix
Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a
Le rêve américain, pour chacun de beaux assassinats
Sans mobile apparent, sinon poussés par la peur
Le sang cuit par les liqueurs
Tes dents sont des cibles faciles
Chez des indigènes nerveux
Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule
Nous aussi, comme les autres, à Carras, on a
Le rêve américain, pour chacun de beaux assassinats
Cernés par les espaces gorgés de rêves sécuritaires
Ici, les croyants brulent des croix
Traqués par des indigènes en proie aux fièvres
Ici, les croyants brulent des croix
Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule
Ici, les croyants brulent des croix
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10. |
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Les molles coulées de crème sentimentale
Les avalanches d'idées confites
La vie réduite à sa dérive idiote
Les querelles de cannibale
J'ai tout fait comme tout le monde
Toujours dans l'attente de la dernière seconde
J'ai tout fait comme tout le monde
Baisser la tête puis hausser les épaules
Négocier avec le maniaque qui gueule
Dans le microphone de mon caleçon
Les autres je ferai ce qu'ils feront
Les bandages, les attelles et les sangles
Les champions de crache ou je t'étrangle
Les flaireurs des parfums de son corps
Les bougies pour les morts
J'ai tout fait comme tout le monde
Toujours dans l'attente de la dernière seconde
J'ai tout fait comme tout le monde
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11. |
Hétéro-mégalo-pédalo
02:34
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En pilote de F1
En peignoir de satin
Des trucs de boxeurs
A grosses ceintures
Me voir là où devrait se trouver mon cœur
Me voir ailleurs
Là où devrait se trouver mon cœur
Me voir ailleurs
Aboyer comme un routier
Lacher son jus avarié
Sur une mer de tatouages
A la merci de son péage
Me voir là où devrait se trouver mon cœur
Me voir ailleurs
Là où devrait se trouver mon cœur
Me voir ailleurs
Avant de bouffer toutes mes erreurs
Dans la traversée de moi-même
C'est quoi ton putain de problème ?
Me voir ailleurs ?
Des types qui font du rodéo
Sur des ordres qui viennent d'en haut
Me voir ailleurs
En fou de Dieu, armé d'un flingue ou d'un couteau
Me voir ailleurs
Se branler le haricot sur des photos
Me voir ailleurs
Là où devrait se trouver mon cœur
Me voir ailleurs
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12. |
Alors on danse
03:20
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Qui dit étude, dit travail
Qui dit taf, te dit les thunes
Qui dit argent, dit dépenses
Qui dit crédit, dit créance
Qui dit dette, te dit huissier
Lui dit assis dans la merde
Qui dit Amour ,dit les gosses
Dit toujours et dit divorce...
Alors on danse
, alors...
Qui dit proches, te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seuls
Qui dit crise, te dis monde, dit famine, dit tiers-monde
Qui dit fatigue, dit réveil encore sourd de la veille
Alors on sort pour oublier tous les problèmes
Alors on danse
, alors...
Alors on chante...
Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ça ce serait la mort
Qu'en tu crois enfin que tu t'en sors, quand y en a plus et ben y'en a encore
Ça t'prends les trips, ça te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête
Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel, alors tu t'bouches plus les oreilles
Et là tu cries encore plus fort...
Alors on danse
, alors...
Alors on danse
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Cochons de Chiens Nice, France
Originaire de Carras, ce band est né pour se mesurer à la somme de ses parties ou de ce qui les dépasse...
La pire chose qui puisse lui arriver, hormis de ne pas être compris, c'est... de l'être !
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