1. |
Gonzo
03:10
|
|||
Mille fois par jour
C’est ton absence
Comme mon retour
Sans substance
Je suis comme le monde
je me deglingue
comme le monde
Dingo dingue
ouvrir sa gueule
comme tous les guignols
de l’engagement
dans l’engagement
de se faire baisé quelque part
je frappe à ta porte
comme ceux qui s’égarent
je frappe à ta porte
je frappe à ta porte
un peu tot
pour raccrocher
plus haut
sa bêtise engagé
comme eux
sans meme le savoir
faire ses devoirs
comme l’un d’eux
Je suis comme le monde
je me deglingue
comme le monde
Dingo dingue
tocard quelque part
comme ceux qui s’égarent
je frappe à ta porte
je frappe à ta porte
mais que Dieu
me pardonne
si j’ai les circuits
qui déconnent
Je suis comme le monde
je me deglingue
comme le monde
Dingo dingue
tocard quelque part
je frappe à ta porte
comme ceux qui s’égarent
je frappe à ta porte
je frappe à ta porte
|
||||
2. |
Vivants d'hier
03:25
|
|||
Dans le grand marché de l’impatience
Pas d’aspérité, sans déviance
Pas de mauvaise foi
Rien que du propre sur soi
Quelque chose attend
Sorti du ventre de ces gens
Vider les verres
Manger la bouffe
Faire ce qui lui chante
De votre viande
Montez sur le trône
Pour vous en faire descendre
Pas dans toutes les bouches
Mais dans toutes les têtes
Il était combien de fois
Satan sait quoi ?
Comment vous le dire
On va tous mourir
Satan sait quoi ?
La peur avance
Celle qui vous pousse
A franchir la porte
Celle qui vous monte
Vous soutient dans une ruelle
Au beau milieu des poubelles
Quelque chose attend
Pour vous disperser aux quatre vents
Du napalm dans le fond
Votre monde déconne à l’unisson
Pas dans toutes les bouches
Mais dans toutes les têtes
Il était combien de fois
Satan sait quoi ?
Comment vous le dire
On va tous mourir
Satan sait quoi ?
Quelque chose attend
Beaucoup trop
Depuis trop
Depuis beaucoup trop longtemps
Quelque chose attend
Dans le sable mouvant
De cet instant
Quelque chose attend
Quelque chose qui ne va plus de soi
Il y a un âge, Satan sait quoi ?
Backup de veillée funèbre
C’est votre logiciel
Se jeter par la fenêtre
Un matin de noël
Pas dans toutes les bouches
Mais dans toutes les têtes
Il était combien de fois
Satan sait quoi ?
Comment vous le dire
On va tous mourir
Satan sait quoi ?
Quelque chose attend
Beaucoup trop
Depuis trop
Depuis beaucoup trop longtemps
Quelque chose attend
Dans le sable mouvant
De cet instant
Quelque chose attend
|
||||
3. |
Si loin
03:50
|
|||
Si loin la mer se retire
a-t-elle l’intention de revenir?
On patauge, on divague
Du haut de nos vagues
Si la mort se souvient, qu’elle vous aime
Elle compte les morts, que l’on sème
Rien d’aussi pur, d’aussi belliqueux,
rien d’aussi creux
Ce rien qui vous cloue à la porte
Comme on le fait des chouettes
Rien d’aussi pur, d’aussi belliqueux,
rien d’aussi creux
ce rien que l’on soupçonne
qui vous étonne
une gueule de serpent gras
on se trouve ni vieux, ni pire,
si l’inconscient ne saurait mentir
le conscient ne s’en prive pas
Ce rien qui vous cloue à la porte
Comme on le fait des chouettes
Rien d’aussi pur, d’aussi belliqueux,
rien d’aussi creux
ce rien que l’on soupçonne
qui vous étonne
Si loin la mer se retire
si l’inconscient ne saurait mentir
a-t-elle l’intention de revenir?
Si la mer de pétillant pétille
dans son ozone printanier
Ce qu’il faut savoir des filles
C’est qu’on ne sait jamais
Si loin la mer se retire
on se trouve ni vieux, ni pire,
a-t-elle l’intention de revenir?
Rien d’aussi pur, d’aussi belliqueux,
rien d’aussi creux
ce rien que l’on soupçonne
qui vous étonne
Rien d’aussi pur,
ce rien belliqueux qui sonne creux
|
||||
4. |
Hiboux
03:47
|
|||
Des boites pleines d’heures
comme les hiboux, ton passé aime l’obscurité
des containers remplis de minutes
ton passé dans la pièce d’à coté
supertankers chargés de secondes
pièce ou tu n’es, jamais allé
faite de jours, de mois perdus
d’années qui n’éxistent plus
dans l’obscurité comme les hiboux
boire les années comme un trou
pluie, averse, tempête
ton passé ne s’arrête pas de pleuvoir
le charnier de ta mémoire
tous ces jours qui s’éventrent
pour entendre
bourdonner ces années
que l’on traine, par les pieds
comme les vaincus, une terre perdue
ou l’on ne retourne, jamais
dans l’obscurité comme les hiboux
boire les années comme un trou
Avant que ta mémoire ne se rallume
sur ce temps abîmé
Des boites pleines d’heures
des containers remplis de minutes
supertankers chargés de secondes
tous ces jours auxquels tu n’as pas touché
comme un délicat qui trouve les plats trop salés
pour toutes ces heures dans lesquelles
tu n’as jamais trempé les lèvres
faites de jours, de mois perdus
d’années, qui n’éxistent plus
dans l’obscurité comme les hiboux
boire les années comme un trou
|
||||
5. |
Nature morte
03:33
|
|||
Je fais le mort
Je n’ai qu’une vie
Qui m’étonne encore
Je m’extasie
Comme une chiée de cretins
Qui touchent le fond
C’est mon destin
Mon sort, ma fin
Je fais le mort
Je n’ai qu’une vie
Brûle sucre de mon corps
Projet maudit
Je fais le mort
Je n’ai qu’une vie
Desirs impérieux
Pulsions brûtales
Remontées hormonales
Enfant baveux
Vide mais pleine sur les bords
Pour le meme prix
Je vous mets la vie
Après la mort
Je fais le mort
Je n’ai qu’une vie
Brûle sucre de mon corps
Projet maudit
Je fais le mort
Je n’ai qu’une vie
Je fais le mort
Je n’ai qu’une vie
|
||||
6. |
Jusqu'au cou
03:24
|
|||
La peur avance trop tôt
Droite bien dans sa peau
Celle qui vous pousse trop tard
Pour ce qui vous sépare
C’est trop tous ces peu
Qui font un beaucoup
C’est Jeune trop court
C’est ton corps trop sourd
C’est trop tous ces peu
Qui font un beaucoup
C’est de l’espoir en creux
Pour s’enliser jusqu’au cou
C’est vieux trop tôt
C’est Malin trop tard
C’est putain trop long
C’est Jeune trop court
C’est tenir sa langue
Pour se mettre à table
C’est trop tous ces peu
Qui font un beaucoup
C’est une bouche cousue
Pour Satan sait quoi ?
C’est trop tous ces peu
Qui font un beaucoup
C’est au service du droit
Pour une âme tordue, jusqu’au cou
C’est vieux trop tôt
C’est Malin trop tard
C’est putain trop long
C’est Jeune trop court
|
||||
7. |
Au bois dormant
03:40
|
|||
Au bois dormant
Au bois dormant
Cracher son poison blanc
Comme de la chaux vive
S’éclater comme le Vésuve
Péter le feu, pisser des étoiles
Sur la gueule de bois des belles
Au bois dormant, par le sang qui coule
Coule la rivière, enchantée
Sa vie, aux chiens jetée
Le courage de ses instincts
Un passé qui ne pèse rien
Partir à la nage, Partir pour la noyade
Si tu sais nager, Tu sais couler
Ta jeunesse est déjà d’hier
Tes branches cherchent la lumière
Tes racines cherchent l’eau
Soleil dans le caniveau
Ton orgueil autour de ses restes
Tout autour de sa boule à facettes
Les années tombent, un bombardement
Une histoire d’ogre, de bois dormant
Pour ne plus être ce corps
Ce Judas qui se donnera à la mort !
Partir à la nage, Partir pour la noyade
Si tu sais nager, Tu sais couler
Les années tombent, un bombardement
Une histoire d’ogre, de bois dormant
Partir à la nage, Partir pour la noyade
Si tu sais nager, Tu sais couler
Partir, nager, couler
|
||||
8. |
Vivre ou laisser mourir
03:15
|
|||
Dans la vie, tu attends
tandis que, je me souviens
tu ne veux rien
le cadavre, ça sent
ne veut rien savoir
des abattoirs
mort aux vaincus
prendre le pouvoir
par le trou de son cul
ton bon plaisir
avant tout le reste
exaucées tes prières
maudite soit la chatte
pourrie de ta mere
Crache, ou je t’étrangle, crache
tandis que, je me souviens
les galeres, aux galeriens
rien n’arrète le passé
en feu, tout ce qui peut
s’enflammer, s’est embrasé
tant avoir, tout en étant si peu
ça sent le cadavre
tuer tout ce qui est vivant
dans la vie, tu attends
de laisser vivre
tout ce qui est mort
Crache, ou je t’étrangle
Devil-death-lovers-fortune
Dans la vie, tu attends
tandis que, je me souviens
tu ne veux rien
le cadavre, ça sent
ne veut rien savoir
des abattoirs
Crache, ou je t’étrangle
Devil-death-lovers-fortune
devil death crash
lovers fortune cash
|
||||
9. |
Miss you
03:30
|
|||
Plein comme une pute
Mes gammes dans ton fouttoir
Ça monte à marée haute
Des filles sur le trottoir
Sans un plis
Sans une tâche
Mon panache
Juste un ver dans mon fruit
Que ma joie demeure
Une graisse autour du Coeur
Nulle part
Devient quelque part
Ce qui saute à ta figure
Mon appétit de vide-ordures
Comme dans miss you
Que ma joie demeure
When I need you
Une graisse autour du Coeur
Comme dans miss you
Que faire de vieux os
When I need you
Une graisse autour du cerveau
Fosse d’aisance ensoleillée
Tout peut arriver
Surtout rien
Dans une piscine à requins
Mon anus comme un calamar
Mes rayures, mon costard
Une graisse autour du cerveau
Que faire de mes vieux os
Du rotary au col mao
Repartir de zero
Comme dans miss you
Que ma joie demeure
When I need you
Une graisse autour du Coeur
Comme dans miss you
Que faire de vieux os
When I need you
Une graisse autour du cerveau
Comme dans miss you
Que ma joie demeure
When I need you
Une graisse autour du Coeur
Comme dans miss you
Miss you, miss you
When I need you
Comme dans miss you
Que faire de mes vieux os
When I need you
Une graisse autour du cerveau
Comme dans miss you
Miss you, miss you
When I need you
|
||||
10. |
L'allée des ombres
03:28
|
|||
Tout seul, au milieu d’immeubles éteints
Ici, tu ne cherches rien
Les choses viennent à toi
Pour t’étrangler de ses dix doigts
La soif, du christ, en croix
S’engager dans la voie sombre
Dans l’allée des ombres
Du hip-hop de mauvaise augure
De la baise en manteau de fourrure
Tuer des heures au temps
Fleurs de chair, sans mobile apparent
Poussées par la peur
Le sang cuit par les liqueurs
Tes dents, des cibles faciles
Chez des voisins nerveux
Pour un œil, les deux yeux,
Pour une dent, toute la gueule
Les deux yeux, pour un œil
Pour une dent, toute la gueule
Ici, les croyants brulent des croix
Avant de perdre un œil ou un doigt
Ici, les croyants brulent des croix
Cerné par des espaces, gorgés de rêves sécuritaires
Traqué par des indigènes, en proie aux fièvres
Plus de lèvres au museau, ni de langue à la bouche
Pour sauver sa peau dans la brousse
|
||||
11. |
Le front insoumis
03:22
|
|||
C’EST UNE COLÈRE DE VAINCU
C’EST LE POINT LEVÉ OU LE BRAS TENDU
C’EST LE SANG CUIT PAR LES LIQUEURS
C’EST PISSÉ QUAND ON A PEUR
C’EST QUE DIEU VOUS PARDONNE
SI VOS CIRCUITS DECONNENT
C’EST COMME UN MISSILE SOL-AIR
C’EST EXAUCÉES SES PRIÈRES
C’EST DE L’ORGUEIL AUTOUR DE SES RESTES
C’EST TOUT AUTOUR DE SA BOULE À FACETTE
C’EST UN FOUR À CUIRE LE TEMPS
C’EST CRACHER SON POISON BLANC
C’EST UNE COLÈRE DE VAINCU
C’EST LE POINT LEVÉ OU LE BRAS TENDU
C’EST AVANT QUE LA MÉMOIRE NE SE RALLUME
C’EST OU TU N’AS JAMAIS TREMPÉ LES LÈVRES
C’EST UNE COLÈRE DE VAINCU
C’EST LE POINT LEVÉ OU LE BRAS TENDU
C’EST CE RIEN QUE L’ON SOUPÇONNE
C’EST CE RIEN QUI VOUS ETONNE
C’EST SI LOIN LA MER SE RETIRE
C’EST SE TROUVER NI MIEUX, NI PIRE
C’EST NE RIEN SAVOIR DES ABATTOIRS
C’EST TES GAMMES DANS LE FOUTOIR
|
Cochons de Chiens Nice, France
Originaire de Carras, ce band est né pour se mesurer à la somme de ses parties ou de ce qui les dépasse...
La pire chose qui puisse lui arriver, hormis de ne pas être compris, c'est... de l'être !
Streaming and Download help
If you like Cochons de Chiens, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp